lundi 2 juin 2014

Contradictions, la suite

   Vous vous rappelez quand Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, avait prononcé comme ça, entre deux déclarations bidons, que Bachar Al Assad ne méritait pas d’être sur la Terre ? Après Sarkozy se prenant pour le capo di tutti de la mafia française en faisant descendre Kadhafi après que celui-ci ait financé sa campagne, nous avions eu Fabius clamant haut et fort des injonctions de mort sur ses ennemis, heureusement sans succès pour l’instant. Gros nul ! Quoiqu’il en soit, il faut croire qu’après ça, le jeune Mehdi Nemmouche s’est senti pousser des ailes pour aller se faire exploser la tronche à coup d’obus tirés par l’artillerie lourde de l’armée syrienne. Toujours sans succès… Alors il est rentré. C’est qu’il en faut plus pour impressionner l’armée populaire du coin et le timide ophtalmologiste qui lui sert à merveille de chef ! On… Enfin, ils auront tout tenté contre lui, allant même jusqu’à lui prêter quelques attaques à l’arme chimique, comme si le mec n’avait pas déjà le monde contre lui, mais non !...
 « S’il vous plait, est-ce que quelqu’un aurait la gentillesse de me gratter le dos ?… »
   Bachar est sûrement joueur mais pas à ce point-là ! Toujours est-il que leur histoire s’est encore soldée par un échec… Il faut dire aussi que si les dingues sous cocaïne qui servaient de camarades à Mehdi et qui servent encore parmi les rebelles d’aujourd’hui ne s’amusaient pas à révolutionner la science des horreurs tous les week-ends avec la population syrienne, peut-être que les affabulations de Laurent dit Lolo-Fab’s auraient fonctionné. Tant pis... Aussi, où sont-ils allés chercher l’idée de relancer la crucifixion pour les chrétiens qui auraient le malheur de trainer dans le coin ? Qui leur a donné l’idée de poster sur YouTube l’air réjoui des décapitations au couteau de table pas très affuté ? Pas très futés surtout !... C’est quoi leur problème ? Une envie insatiable de jouer au bricoleur ? Si tout vient de là, qu’ils aillent fabriquer leur propre cercueil ! Cela éviterait à la Syrie multimillénaire d’être souillée par d’innombrables corps froids appartenant jadis à ces viles mercenaires.
   Le pire dans tout ça, c’est que ce bel échantillon de la lie de l’humanité est soutenu, indirectement, par la France au nom des droits de l’homme… Ou pour être plus exact, au nom des droits de l’homme à se faire trucider chez soi par une armée de dingues. Pour faire court, la raie-publique leur dit d’un côté :
« Bachar et son armée sont la dernière des crevures, allez jouer les enfants ! »
Et en parallèle, histoire de corser le jeu, on leur dit :
« Surtout les enfants, n’allez pas faire le djihad, c’est mal ! ».
   Comment un type comme Mehdi Nemmouche dont le quotient intellectuel ne doit pas dépasser ceux de Nabilla & Co, peut-il arriver à faire les connexions nécessaires dans son cerveau avec la logique sophistique diffusée en boucle par la diplomatie française ? Peu importe la suite des évènements d’ailleurs. A coup sûr, ça l’a perdu ! Il ne faut pas s’étonner de le retrouver complétement paumé en Belgique pour accomplir une nouvelle Shoah par balles, en tout cas d’après ce qu’en disent les services secrets très publics de l’État français...

   Franchement, à part le châtiment divin, qu’est-ce qui peut expliquer que la diplomatie française (et la France), autrefois majestueuse, puisse être dirigée par ce genre de « truc » ? Alors, en attendant le grand ménage, il ne nous reste vraiment plus qu’à prier...

samedi 31 mai 2014

Hé oh François !

« Hé oh ! On te dérange peut-être ? Si ça va pas, tu peux parler mais attention, pas aux français face caméra pour échanger du rien au néant ! Non franchement, à quoi tu joues ? Tu fais un concours de ninja avec Jean-… euh, Jean-M… à oui voilà, avec Jean-Marc pour savoir lequel d’entre vous saura se faire oublier en premier ?… Tu te crois où ? Sous la Troisième République ? Parce qu’à ce jeu-là, tes prédécesseurs, c’étaient des pros, licenciés et tout !

   Non, sérieusement ! Même le système auquel t’appartiens quand même un peu a fait acte de l’erreur de casting initiale. Faut dire que ton élection relève du mystère des dieux de la République ! Le Grand Architecte que tu vénères en cachette a dû se gouré quelque part dans les plans. Il a dû oublier une norme ou un truc du genre. Cela dit, entre Nico, le petit voyou détesté par une grande partie des moins de soixante balais et Domi embourbé dans ses affaires le cul à l’air, tu t’es frayé un chemin entre les murs. On comprend mieux l’origine de ton régime minceur… Mais c’est pas tout ! Une fois Domi écarté, lui et ses jambes, du jeu présidentiel, les sympathisants socialistes t’ont quand même élu aux primaires ! Fallait-le faire, surtout après ton bilan de folie à la tête du parti… On a fait un grand pas vers la démocratie par tirage au sort ce jour-là !… Plouf plouf splash et te voici !...
   Enfin bon, ton histoire a pas fait long feu… Regarde ! Maintenant, tout le monde mise sur Manu ! C’est vrai qu’il présente mieux malgré son air forcé de méchant. Rrrrh… Un grand clown celui-là ! Le problème de Manu, c’est qu’il change d’avis comme il change de femme. Un coup à fond sur Gaza en mode jardinier, et autre sur Israël en mode cireur de pompe. Pense quand même à lui dire qu’on gagne rien à parier sur les deux équipes d’un même match. Bon c’est vrai que l’une d’entre elle rapporte plus que l’autre mais merde, quand même ! Et puis, c’est sans parler de son passé mytho qu’il exhibe comme ça… Non mais d’où ils sortent tous ces dingues ?!?

   Allé, du nerf un peu ! Il suffit pas d’envoyer la crème de la jeunesse manifester leur indignation sélective dans la rue chaque fois que tu te fais enfiler par quelques millions de bulletins ! Ça, ça va deux minutes mais le français a le sang chaud, alors quand il voit des mômes plus jeunes que ses gosses lui apprendre la vie, ça passe plus, tu vois ? En grand manieur de claques dans la gueule et plus si affinité, il tient pas assis deux minutes en voyant la quintessence de la jeunesse châtrée lui crier « à bas la haine !». Et à bas le froid t’en qu’on y est non ? Non vraiment ! Remballe cette paire de deux sans paire de couilles entre les jambes. Dans le genre « joueur de poker », t’es à la ramasse. Quand tu bluffes, on est tous avertis ! Même les sourds et les aveugles dis-toi…
   En plus, même tes potes d’en face font tout pour te laisser gagner ! Regarde-les, ils en peuvent plus ! Pour nous ressortir JP, Alain et François, c’est qu’ils sont à bout… A force de faire de la merde sans arrêt, il fallait bien y arriver au bout du rouleau. Reste plus que lui donc, le rouleau… Aqua-tube heureusement et donc jetable aussi dans la cuvette mais quand même ! La prochaine étape, c’est qui ? Pas Nico en tout cas… Lui, il est cuit et recuit avec toutes ses magouilles. Entre nous, il s’est cru où ? Dans les Affranchis ? Parce que faire buter Mouammar pour le faire taire en le livrant ensuite à la lie de l’humanité, ça, même Scorsese n’aurait pas osé !... Alors qui d’autres ? Nathalie la bobo ?... Dans le genre bas fond vaseux du monde politique, c’est une championne ! Même pas capable d’acheter Paris en promo…

   Tout ça pour dire que vous êtes la loose de l’histoire, toi et tes potes. La France mérite pas ça ! Par contre, les français un peu quand même… Ils t’ont bien élu après tout… C’était la fête ! Un peu trop même… Voter bourré comme ça, ça se fait pas ! La soirée passe, les gens dégueulent, salissent, mais la France elle, elle reste à la fin. Et qui c’est qui nettoie ensuite ?... Personne. Comme d’hab quoi. Vu l’état des lieux, c’est pas étonnant aussi… Il y en a partout : murs, plafonds, moquettes… Faut pas s’étonner en suite de voir arriver les nettoyeurs de l’extrême ! Ils prennent pas cher et font le boulot comme il faut. Enfin, « nettoyeur de l’extrême »… Faut pas tout inverser non plus. Ce qui est extrême, c’est le dégueuli qu’on trouve dans chaque recoin de la pièce. Après, n’importe quel gugusse un peu propre sur lui est capable de nettoyer ça. Un peu d’huile de coude et de la bonne volonté et le tour est réglé. Malheureusement, avec toi et ta clique de bras cassés aux airs de chiens mi-battus mi-méchants, la France peut attendre encore longtemps… Pauvre France !... »

mercredi 28 mai 2014

Manifestation citoyenne contre le le F Haine

Vous allez penser que je suis obsédé par tout ce cirque depuis quelques jours mais les élections et la semaine qui s'en suit sont une bonne occasion pour tenter de faire un peu de pédagogie, avec le sourire bien sûr :-), dans mon entourage. De la pédagogie et non de la propagande ou du prosélytisme même s'il est vrai que je ne me prive pas pour en faire lorsque j’estime, peut-être à tort, qu’il va dans le sens du bien et du vrai (« N’importe quoi, le bien et le vrai, ça n’existe pas ! » « Et ta sœur ?!... »).
  Comme je ne trouve pas ça très gentil de laisser ses amis (les miens en tout cas) dire des âneries qui ne passeraient même pas la porte d’entrée vue leur encombrante et naïve stupidité, je préfère perdre de mon temps et de ma réputation –  quitte à passer pour un mec qui collectionne les posters de l’oncle Adolf… – pour les ramener à ma manière dans le chemin approximatif du Vrai. Et pourtant, sachez que je pourrais passer mon temps à rire devant toutes les sottises vraiment très drôles que je peux lire de-ci de-là. En plus, il paraîtrait qu’il est bon de rire pour la santé !… Quant aux âneries de tailles plus réduites (peut-être encore plus jugées à tort même par moi-même), je préfère m’abstenir dans l’humilité de ma petite personne.

  Le sujet d’aujourd’hui : la « marche citoyenne contre le F Haine » (https://www.facebook.com/events/263381357179293/?ref=3&ref_newsfeed_story_type=regular). Renseignons-nous vite fait bien fait sur les organisateurs de cette marche d’indignés très indignés (à faire chez vous !) :
- Hamza Bensatem : lycéen (sic)membre du FIDL (sic)
- « Lu Canneberges » : lycéen (sic) membre du FIDL (sic)
- Abir Tripura : lycéen (sic) membre du FIDL (sic)
- Mathias Nieps : lycéen (sic) membre du FIDL (sic)

1. Non que les lycéens soient tous des idiots, bien au contraire, mais la prochaine étape, c’est quoi ? Un goûter surprise organisé par trois collégiens pour dénoncer la cueillette des fleurs par les fachos le jour de la fête des mères ?... Aux dernières nouvelles, les faits nous ont démontré et nous démontrent encore que lycéens et Politique (avec un grand P) sont deux termes particulièrement antagonistes…

2. Dans un premier temps, faisons l'hypothèse que le FN soit véritablement un parti fasciste. Après tout, on a pu louper un truc dans l’équation ! Ceci étant, les personnes, italiennes pour la plupart, se réclamant du fascisme italien (pas celui d’Hollywood…) ne sont ni des monstres, ni de sombres connards et encore moins des fous à 30 de QI, bien au contraire.
  L’hypothèse d’un FN fasciste étant retenue, est-il pour autant nécessaire de suivre l’appel lancé par quatre lycéens mineurs dont les connaissances politiques se résument à écouter tous les mois le dernier sketch de Flambouille à la télé ? Enfin « lancé par quatre lycéens mineurs »… Pour être plus exact, il faut préciser que le FIDL est un syndicat indirectement affilié au PS (cf. Wikipédia) qui chercha en 1987 à ratisser plus large dans le milieu lycéen. Ainsi, une formulation plus juste serait plutôt : doit-on suivre l’appel organisé et subventionné indirectement par le PS pour faire diversion chaque fois que leur bilan catastrophique s’aggrave un peu plus chaque jour ? Cela explique comment ces quatre gugusses ont réussi à faire venir vers eux un grand nombre de média institutionnels…
Quant à ceux qui souhaitent les rejoindre, on imagine qu’ils font partis des mystérieux 18% (chiffre certainement rehaussé…) qui soutiennent encore notre cher président et sa politique vaseuse. C’est donc une bonne occasion de se montrer demain !

3. Acceptons désormais que le FN ne soit pas un parti fasciste – ce qui ne fait pas nécessairement de lui la solution politique optimale pour la France. La démonstration
étant trop courte pour être faite ici, on vous encourage à chercher puis à définir de manière rigoureuse l’idéologie fasciste puis à comparer avec le programme du Front (le national). Non qu'il n'y ait pas de points communs mais ceux-ci n'ont rien de mauvais en soi. On vous encourage aussi à comparer le programme du FN avec celui, au hasard, du parti démocrate américain puis nous vous mettons au défi de nous infirmer le fait qu’aux États-Unis, le FN serait classé à l’extrême-gauche de l’échiquier politique !…
  Mais restons en France ! Avec toute la propagande omniprésente répétée jours et nuits en tout lieu, on peut encore comprendre qu’une partie de la jeunesse fasse erreur sur le sujet. Et pourtant, tonton Lionel [Jospin] nous l’a dit un jour : « l’antifascisme n’était que du théâtre ». Sur quoi il rajouta plus tard « Le FN n’est pas un parti fasciste ». Clair, net et précis. Entre nous, il est vivement déconseillé à ceux d’entre vous qui seraient tentés de se rendre à cette marche de rejoindre les quelques centaines de lycéens chauds comme la braise pour s’indigner de manière très indignée contre la haine du « FN» (hé mais ça rime !). S'il n’est jamais très drôle de paraître ridicule aux yeux du présent, cela est d'autant plus vrai aux yeux de l’Histoire… Et c’est sans compter le mépris incroyable que ces ados récolteront de la part de la France du réel qui en chie pour vivre dignement (moi, ça me fera juste rire). Bon il  vrai que ces jeunes ont pour eux de nombreuses personnalités de gauche (ou de droite) mais ce n’est pas une raison !
  D’ailleurs, faut-il encore le répéter : tout ce qui sort de la bouche de notre cher Flamby n’est pas nécessairement l’incantation du vrai ! Enfin ça, il faut croire que les français l’ont compris… Idem pour notre très cher Manu « el blanco » ! Ceci étant, le niveau suprême, 33èmedegré en haut à gauche, revient au frère Jean-Luc et ses larmichettes ! En même temps, pourquoi ça lui prendrai d’un coup, après 40 ans d’antifascisme officiel – dont 30 au PS (sic) – de nous sortir un aveu à l’image de Lionel, son camarade lambertiste ! Le gars est lié au fascisme, même imaginaire, comme le vendeur de casseroles l’est avec le besoin superflu de ses clients…

4. Dernier point : pourquoi faire comme si le FN allait inexorablement gouverner la France (dans ce cas, pourquoi entraver l’avancement de l’Histoire ?...) alors que deux mouvements aux bilans extraordinaires (restons uniquement sur les cinquante dernières années…) ont placé la France dans l’état où elle se trouve aujourd’hui… « Oui mais au moins, en luttant contre le F Haine, on a une guerre d’avance ! ». Et de répondre : « Sauf qu’en attendant, à force d’avoir de l’avance depuis cinquante ans sur les plans du malin, celui-ci ne s’est pas gêné pour vous, enfin plutôt pour nous entuber sévère par derrière… ». Doit-on le répéter ? La pratique masochiste n’est pas recommandée !
  La vérité, c’est que les gugusses de demain, en cherchant (et en trouvant apparemment. Chapeau !) le fascisme là où il n’est pas, ont éternellement une guerre de retard . Mais avec eux, c’est un peu comme avec la SNCF, on n’est plus à un retard près…

mardi 27 mai 2014

Ecole élémentaire

  Je dois l’avouer, j’ai énormément de mal à rentrer dans l’esprit de cette jeunesse française particulière – mais majoritaire – qui fit par exemple le choix en 2012 de voter Flambouille en pensant sincèrement que... que quoi en fait ?... Surement que le changement, « tu allais voir ce que tu allais voir, ça va être maintenant ! »… Ces jeunes en liesse le soir du 6 mai 2012, tout excités après avoir entendu l'un des plus grands noms de la chanson française – je veux bien entendu parler de Yannick Noah – crier haut et fort  « Ce soir, j'ai chialéééée ! », ces jeunes, donc, sont les témoins d’une absence ou plutôt devrait-on dire, d’une disparition totale d’une culture politico-économique des plus basiques.

  Si de petits cours ludiques de culture politique (non financée par le ministère de la non-Éducation nationale…) étaient donnés aux enfants dès leur plus jeune âge, n’importe quel élève de CP saurait de manière évidente, aussi bien qu’il sait qu'1+1=2, qu’un type comme Flambouille et plus largement qu’un parti comme le PS est absolument antagoniste à leurs propres intérêts futurs sauf si bien sûr, leur souhait serait d’être plus tard directeur d’une galerie d’art contemporain au sein d’une association subventionnée par la municipalité ou plus simplement dealer de drogue…
  De la même manière, le niveau CE1 suffirait pour que ces mêmes enfants ne soient pas tentés d’employer comme de bons petits robots dignes de la Pravda en Union Soviétique, des mots dont le sens leur est inconnu comme « fasciste », « racistes » et autres mots en « istes » ou en « ites » dès lors qu’un de leur camarade chercherait à leur rendre service en enfreignant les règles absurdes du maître de classe.
  Le CE2 serait l’occasion d’apprendre à distinguer l’ami objectif de l’ennemi politique et leur éviterait de faire du chahut en classe en mode « petits rebelles contestataires » chaque fois qu’un remplaçant plus sympathique et plus compétent que leur maître viendrait se proposer pour leur faire cours et ce, en dépit de la jalousie et de l’inimitié que l’actuel instituteur aurait maintes fois manifestées à son égard. 
  En CM1, on en profiterait pour leur enseigner que tout système humain dominant cherche avant tout à assurer sa propre stabilité dans le temps et dans l’espace, contraignant par exemple le détestable fils du maître à accuser à tort certains de ses camarades de « fachos voleurs de billes » (et pourquoi pas ?…) quand ceux-ci aurait surpris au détour d’une récré que le maître ne prenait pas le temps de lire leurs rédaction avant d’apposer de sales notes sur leurs copies.
  Enfin, la dernière classe du primaire serait le lieu d’un atelier jardinage politique, leur apprenant au hasard que le blé ne pousse pas en trois jours ou qu’il est préférable d’arracher tout arbre qui donnerait années après années des fruits pourris.
 
  De petits cours basiques en définitive qui permettrait aux post-adolescents (et plus si affinité) en manque de « rebellitudes » et d’indignation de se taire au lieu de bêler leur rage en mode « gentils moutons pas du tout égarés », attendant qu’on caresse leur esprit laineux dans le non-sens préféré du berger qui jubile devant la simplicité de son incroyable pouvoir… Mieux encore, cela permettrait à ces braves bestiaux de devenir acteurs et maîtres de leur propre destinée en cessant de participer à toutes les arnaques décelables par le plus stupide des bouquetins en liberté.

dimanche 25 mai 2014

Contradiction


Contradiction : n.f. : Opposition, incompatibilité entre deux ou plusieurs choses, ou entre les éléments d’une même chose.


  En ce jour de fête des mères, il est intéressant de souligner une contradiction du système capitaliste mise en exergue par cette fête en l’honneur des mamans. Pour constater ce phénomène, il suffit d’observer les deux versants de cet évènement.

- Prise en tant que fête, la fête des mères représente une journée commerciale au même titre qu’Halloween, la Saint Valentin ou d’innombrables autres jours dans l’année qui promeuvent l’échange marchand au nom d’un évènement quelconque. La circulation de l’argent et celle des marchandises étant ainsi accélérées, le système du capital s'en trouve par conséquent catalysé. Prise en tant que fête, la fête des mères accompagne donc la progression du capitalisme.
- En revanche, en tant que célébration de la mère, la fête des mères est un frein pour le capitalisme puisque la mère représente un des principaux piliers qui soutient la structure ancestrale et quasi-universelle qu’est la famille. Hors, la famille est l’une des dernières structures non marchandes encore existantes (pour combien de temps avec la légalisation qui se profilent des mères porteuses fournissant enfants contre argent…) puisqu’aux dernières nouvelles, ni les enfants ni les parents ne paient une cotisation pour « adhérer » à leur propre famille… Célébrer la mère, c’est de fait célébrer la famille ; famille qui ralentit donc la progression du capital in fine.

  En tant que système [total], le capitalisme cherche à maintenir sa propre existence. Pour cela, il en vient à favoriser mécaniquement tout ce qui aide à sa progression tout en prenant soin de détruire tout ce qui le freine (ce système n’a pas de tête pensante mais n’existe qu’au travers des hommes et des femmes qui participent de près ou de loin à sa logique ; pour autant, il est possible de le personnifier en observant ses propres conséquences de manière objective). Le phénomène des modes est un exemple quotidien qui reflète à la perfection cette dialectique de l’ami-ennemi du capital puisque tant qu’une mode favorise le système marchand en étant d’usage (par définition), elle est montrée comme telle (« à la mode » donc) alors qu’une fois inutile voire contreproductive, elle est immédiatement connotée négativement et devient ainsi « ringarde ».
  Pour revenir à note sujet d’intérêt, il est donc étonnant de voir la fête des mères nager entre deux eaux : au service du capital d’un côté (voir toute la communication commerciale conçue pour ce jour) ; contre le capital de l’autre (malgré l’aspect naissant de ce versant, voir par exemple l’absence de fête des mères dans certaines écoles maternelles ou la suppression des termes « père » et « mère » au profit des très science-fictionnels « parent 1 » et « parent 2 »).
  Ce que beaucoup d’individus peinent à comprendre (notamment toute la gauche « anticapitaliste »), c’est que le capitalisme ne se limite pas qu’à l’économico-social mais est en vérité un système total et totalisant dont les nombreuses ramifications s’étendent dans tous les domaines de la vie (et de la non-vie…) humaine. Se réclamer anticapitaliste tout en luttant pour la disparition de la famille (rendue ringarde puisqu’ennemie) au travers des multiples lois sociétales qui ont ou qui auront bientôt cours relève de la contradiction la plus totale, au même titre que la lutte pour l’euthanasie (les vieux coûtent plus qu’ils ne rapportent au système : qu’ils meurent au plus vite !) ou celle pour l’immigration massive (la fameuse armée de réserve de Marx…).
  Mais laissons de côté ces éternels libéraux anticapitalistes du dimanche (ne pas oublier le poing levé et le mégaphone pour affirmer sa révolte authentique face au système !…) pour conclure sur la fête des mères. L’évolution du rapport gain-coût qu’on peut nommer vulgairement « rentabilité » sera déterminante pour connaître l’avenir de cette fête et plus largement celles des mamans. Assisterons-nous à sa suppression pure et dure résultant du déni des mères (qui continueront quoiqu’il arrive à exister) en tant que déni du réel ou verrons-nous la fête des mères – et les mères avec – reprendre de l’ampleur ; la négation de la figure maternelle n’étant en dernière instance « pas assez rentable » ?
  Vue la place grandissante que prennent les Pierre Bergé et consorts (eux peuvent s’euthanasier s’ils le souhaitent !), cela est pour lors très incertain !…


En attendant, souhaitons une bonne fête à toutes les mamans !

Dichotomie

Dichotomie : n.f. : Division de quelque chose en deux éléments que l'on oppose nettement.


Bilan humain imputable au fascisme [italien] : une centaine de morts en ratissant large…
Bilan humain imputable au régime communiste soviétique : plusieurs dizaines de millions de morts (sans ratisser…).
Bilan militaire du fascisme [italien] à la fin de la seconde guerre mondiale : défait.
Bilan militaire du régime communiste à la fin de la seconde guerre mondiale : victorieux.
Bilan médiatique des [rares] fascistes en 2014 : « Attend un peu que j’t’éclate ! »
Bilan médiatique des communistes en 2014 : « Et sinon, ça va chez toi ? Tu veux une bière ? »


Conclusion : si l’Italie fasciste et plus généralement l’Allemagne nazie et ses alliés avaient remporté la guerre, l’insulte pavlovienne de base n’aurait pas été « facho ! » mais plus un truc du genre « communo ! », « bolcho ! » ou « gaucho ! ». Mais dans les deux cas, la plupart des gugusses qui emploieraient ces qualificatifs [plus vite que leur ombre] auraient été tout aussi incapables de donner une définition, ne serait-ce vague, du fascisme tout comme du communisme.
Conclusion finale : la plupart des jeunes gens se réclamant de l’antifascisme en France (essentiellement des jeunes issus de la petite bourgeoisie, fils et filles de profs pour beaucoup) ne sont que des girouettes à la solde du vainqueur et donc du pouvoir en place ; chose vérifiée cent fois lorsqu’on constate la quasi-immunité juridique (cf. par exemple le vandalisme qu’a subi la librairie Facta) ou le traitement médiatique présentant les « antifas » (l’organisation) comme des héros (cf. l’affaire Méric).

  Bien entendu, la reconnaissance et l’acceptation de cette évidence leur est impossible puisqu’alors, cela mettrait fin à leur raison d’être (il est commun de dire qu’un fou qui se sait fou n’est plus fou…). A la limite, leur seul intérêt positif serait de servir de détecteurs d’opposants réels au système de domination actuel (et non de fascistes ou mieux encore, de fachos !…) puisqu’un système de domination quel qu’il soit n’attaque que s’il se sent menacé.

  Pendant l’occupation, la France a connu la Milice composée en très grande majorité de lâches en quête de reconnaissance, d’autorité et de servitude volontaire ; milice supplétive de la police officielle de l’époque et de la Gestapo.
En 2014, la France connait aussi une milice composée du même caviar de lâches, assistant la police comme il se doit en l’appelant si besoin est. Par conséquent, proposons-leur de porter un magnifique brassard « MILICE » dédicacé par le ministre de l’intérieur offert sans limite d’âge, sans limite de poids et sans limite de résistance aux coups…