Françaises, français.
Pouvons-nous accepter en tant que français, tributaires et
descendants de la grande histoire de France, la caution d’une horde de barbares
venus hors de chez eux, semer la terreur chez des populations civiles
innocentes ?
Pouvons-nous accepter la soumission et le soutien actif à
une puissance belliciste qui a démontré au fil des ans sa brutalité et sa
violence, semant chaos et malheur sur les champs de bataille en ruines qu’elle
laissa derrière elle ?
Pouvons-nous accepter enfin d’envoyer la mort par nos
soldats qu’on envoie à la mort sur des terres lointaines sans intérêts pour la France ?
La réponse est non.
Nous n’avons pas à redevenir esclaves de nos émotions
provoquées par la calomnie et les mensonges grotesques de quelques organes d’états.
Toute l’histoire de l’homme fut au travers du droit, de la justice, de l’État,
etc. une fuite de ce règne arbitraire si familier des bêtes et des sauvages.
Ainsi, il ne s’agit pas, dans un premier temps pour le
moins, de s’opposer ou d’aider telle ou telle puissance, tel ou tel régime mais
plutôt de s’abstenir de soutenir ceux qui par leurs actes et uniquement leurs
actes, représentent un réel danger pour la paix mondiale et l’équilibre du
monde.
Ensuite nous pourrons choisir nos alliés véritables en fonction
des intérêts qui sont les nôtres ; intérêts qui ne résident certainement
pas dans la destruction de l’un des derniers pays souverains du Moyen-Orient.
C’est pourquoi, dans l’immédiateté et l’urgence de la
situation, il nous incombe de nous opposer fermement contre toute agression de
la Syrie, de sa population et de sa souveraineté, au nom de la France et de sa
grandeur autrefois réelle.
