jeudi 24 novembre 2011

De la totalité faite de petites choses...

Destinée...
     Avoir [eu] un destin, c’est avoir fait le bien, dit le vrai ou crée le beau sous le règne du mal, du mensonge ou de la laideur ; c'est avoir résisté aux véritables dominations quand les autres restaient couchés et soumis ; c'est faire vivre les [pré-]destinés...

     Qui de nos jours concourt à avoir un destin ? Les « candidatures » sont peu nombreuses mais de toute évidence, l’histoire reste en dernière instance la seule juge…


Escrolo !
     L’escroquerie du développement durable ou comment faire plus d’oseilles, dans ce qu’elle a de plus naturel, en cultivant intensivement son côté « sauvage ». 

Entre Essence et Sens 
     Parfois, pour comprendre un phénomène ou un élément du monde [complexe] dans lequel nous évoluons, il faut savoir revenir à l'essence même de ceux-ci plutôt que de digresser dans la complexité et le refus de la réalité.
     Prenons l'exemple de la Banque : si tout le baratin des économistes et le jargon pseudo-scientifique qui gravite autour d'Elle n'existait pas, "nous" découvririons très rapidement que l'essence de celle-ci est non seulement simple à comprendre, mais qu'elle est aussi et surtout accompagnée d'un désir de domination basé sur une escroquerie doublée d'un racket organisé. Or, le jour où ce mur de fumée disparaîtra, très certainement de manière rapide et brutale - et peut-être allons nous vivre ce moment dans un avenir proche - soyez sûr que sa chute sera elle-aussi soudaine et violente.
     En ces temps de "crise" pour certains, ou de "fin des Temps" pour d'autres, les alternatives pour la Banque ne sont pas très nombreuses : ce sera soit l’échappatoire par le chaos et la troisième guerre mondiale, soit sa mort Réelle symbolique et physique...


De l'utilité d'associer les hommes aux concepts
     Le problème dans le combat politique résistant et souvent fougueux [et naïf], c'est qu'on a la plupart du temps affaire à des concepts qui sont soit creux, soit sans risque ou bien trop vastes pour inquiéter qui que ce soit.
     C'est pourquoi il serait grand temps pour "tous" d'associer ces concepts à des organisations, des réseaux etc. et donc à des individus Réels : les concepts ne sont pas automoteurs mais bel et bien portés par des hommes et des femmes qui prennent des décisions et des responsabilités plus importantes que d'autres.
En franchissant cette étape, il est certain que le risque entrepris s'élève à son tour mais la virilité, le courage et la pertinence aussi...


Franchise d'un grand adepte des méthodes talmudiques...
Scandaleux ! 
     BHL alias Bernard-Henri Lévy affirme haut et fort qu'il a appelé la France à s'engager en Libye, non pas pour les intérêts de celle-ci , qui sont quasi-nuls avec les américains à côté, ni pour sauver les habitants de Benghazi des massacres du colonel Kadhafi ; massacres qui n'ont jamais eu lieu au passage, mais plutôt pour servir les intérêts d'Israël et ceux des "juifs" en général, chose qu'on savait déjà mais de là à l'affirmer à haute voix...
Traître !


Sens du devoir américain
     Pour une fois, nous pouvons nous réjouir des américains : si en France, on a tendance à les prendre pour un peuple d’incultes peu raffinés, ce qui n’est pas toujours faux d'ailleurs pour une partie d’entre eux, ils savent au moins se bouger quand ils sentent que leurs Libertés sont menacées, comme en témoignent les mouvements des « Occupy … » ou des « We are the 99% », qui, contrairement à leurs homologues français, font autres choses que de jouer de la guitare et du tam-tam...


PS : messages aux américains qui pourraient lire ce texte : ce dernier reflète certainement l’arrogance française c’est-à-dire l’arrogance d’une nation plus que millénaire face à une nation qui a moins de deux cents cinquante ans d'existence… Mais en même temps, c’est aussi ça la force d’une jeune nation, qui à la manière d’un jeune homme fougueux et violent, a encore la capacité de s’opposer aux pouvoirs.

lundi 31 octobre 2011

Les Titres du JT Sous-Titrés du 31/10/11


Regroupement de textes courts - suite


La situation économique en quelques mots :

        Telle la mousse pleine de bulles qui frémit, dans une casserole de riz cru,
        S’intensifiant le long de la cuisson des milliers de grains qui,
        Dans une eau bouillonnante s'entrechoquent,
        Elle est prête à déborder.
        Pourtant,
        Après un bref instant palpitant de temps en suspens,
        Elle retombe à jamais dans l'agitation chaotique du riz,
        Mis en mouvement par le remous incessant du flux d'eau ardent.


Evolution vestimentaire :
Sacrée évolution de la mode vestimentaire : en à peine 50 ans, le costard-cravate a remplacé l'uniforme et le treillis... 

Définition...
Divertissement : n.m.,1494, G., « détournement ». Larousse Étymologique.
Si l'homme moderne a dans l'ensemble, oublié le sens premier de ce mot, certaines « élites » l'ont en revanche toujours bien en tête... 

Définition bis :
FESF : n.m. [acronyme] : Fonds d'Endettement Supplémentaire Foireux

Comme un bon Minc...
Après  « La crise que le monde traverse n'est qu'un soubresaut gérable » , Minc revient à la charge dans toute sa splendeur :  « la solution à la crise a "90% de chances" d'être apportée mercredi »  (daté d'aujourd'hui).
Il semble qu'hier comme demain, encore et encore, ce type soit frappé par la malchance, à moins que, comme bon nombre de ces collègues économistes, il ne soit tout simplement qu'un incompétent...                                                           ... ou bien un escroc.

mercredi 21 septembre 2011

Revue de presse du jeudi 21 septembre

Avant que ça n'arrive chez nous...
   Une augmentation significative des suicides en Grèce à voir ici.


Toujours avec la Grèce
   Quand le taux d'intérêt des bons du trésor grec sur un an compte trois chiffres et dépasse les 130% comme en témoigne Bloomberg.com.


Faite allégeance à votre fusil
   Défendre son pays, c'est une chose, mais « promettre de combattre du côté de la France en cas de conflit armé », pour attaquer d'autres nations souveraines, c'en est une autre. En attendant d'avoir plus d'informations quant à cette proposition, voici le lien.


Olivier vous dit tout
  Comme chaque semaine, Olivier Delamarche donne quelques leçons d'économie aux présentateurs de BFM Business. La vidéo ici.


Quand de bons vieux graphiques valent mille explications
   Zero Hedge vous propose quelques graphiques qui vous montrent l'exposition des banques, cumulées par pays, face à plusieurs pays d'Europe. Les histogrammes en couleur ici même.


Quand les Etats-Unis aggravent leur (prochaine) chute
   Helicopter Ben l'a annoncé ce jeudi, il veut que ça twiste : il compte vendre pour 400 milliards de dollar d'obligations américaines ; oui mais à qui ? A la Goldman Sachs ou à la JP Morgan pour qu'elles puissent les lui revendre («comme d'hab'») avec une petite "marge de Noël" ? En attendant, on lui conseillera le Bon Coin...

dimanche 17 avril 2011

Regroupement de divers textes courts

Voici un petit regroupement de quelques textes très courts sur des sujets divers qui peuvent interpeler :

« Après l’effondrement de l’URSS, de nos élites, du livre, de la culture, de l’éducation nationale, de l’antiracisme instrumentalisé, voici venir l’effondrement de l’économie financiarisée, de l’euro, du dollar, de l’Amérique, du régime sioniste, du mensonge permanent ; l’effondrement, sur sa « bonne » lancée, n’a semble-t-il aucune raison de s’arrêter… »

« Il faudrait parfois penser à revoir sérieusement l’histoire du monde occidental, en commençant par la notre : Révolution française, guerres Napoléoniennes, colonisation et décolonisation, Première Guerre mondiale, années 30, Seconde Guerre mondiale, guerre contre le terrorisme etc. Jusqu’à présent, je croyais que le catéchisme servait à éduquer les enfants à la doctrine chrétienne mais j’ai certainement dû me tromper… »
 
« Notre monde est dirigé par des hommes d'ombres qui agissent tels des régisseurs, depuis les coulisses d'un grand théâtre dont la scène est occupée par la politique, les médias et les enseignes des multinationales. Pour le plus grand confort des spectateurs, on recouvre les sièges de velours démocratique, de soie droit-de-l'hommiste et d'une étoffe consumériste. »
 
« Lloyd Blankfein, actuel PDG de la Goldman Sachs, a déclaré en novembre 2009 qu'il faisait je cite, le travail de Dieu. Si j'ai des doutes sur la bienfaisance de ses actes, une chose est sûre, on n'a pas affaire à une nouvelle version de Jésus Christ… »
 
« Plus ça va et plus je me dis que les scenarii des films d'espionnage américains copient gentiment la réalité : si les échelles de temps et d'espace étaient un peu moins dilatées, je crois que j'arrêterai de regarder ce genre de films tant la réalité est plus intéressante à suivre... »
 
« Le dossier libyen est un dossier compliqué, bourré d'enjeux géostratégiques ; la preuve, Bernard Henry Lévy s'en est mêlé dernièrement. L'implication de BHL dans un dossier étranger est, à la manière d'un indicateur coloré en chimie, un révélateur de malhonnêteté et de magouilles impériales. »

lundi 11 avril 2011

Tentative d'éclaircissement de l'avenir des opérations en Libye

   Un mois après l'intervention aérienne de la coalition occidentale en Libye , il est temps de faire une tentative d'éclaircissement de l'avenir des opérations.  

   En Libye, tout ce qui était prévu par les gens « intelligents et bien renseignés » est en train d’arriver. Les bombardements aériens n’ayant presque aucun effet, surtout si l’on cherche à limiter les pertes civiles, les forces de Kadhafi reprennent par conséquent du terrain sur les insurgés, qui, on l’a vu en cette fin de semaine, ont appelé à une intervention militaire sur le sol libyen.

   Le pays est donc confronté à deux scenarii : l’intervention au sol des forces de l’OTAN d’un côté ou la reprise une à une des villes « insurgées » par les forces loyalistes de l’autre. Cette deuxième option serait synonyme d’un massacre pour les rebelles mais celui-ci sera en grande partie imputable à l’intervention des forces occidentales dans ce pays. Mais revenons sur le premier scénario : il semble être depuis le début l’objectif premier des « américains ». En voulant déléguer la responsabilité de l’échec des frappes aériennes initialement proposées par la France et l’Angleterre, les américains, grâce à l’OTAN(1) vont pouvoir prendre pied sur le sol libyen. Nicolas Sarkozy qui croyait bien faire en prenant en charge la communication des opérations (et non la direction) va donc se retrouver responsable de cette « enlisement aérien » au grand profil d'Obama, qui témoignait d'une certaine prudence jusqu'à présent.
   Mais, pour lancer cette intervention au sol par les forces de l’OTAN qui sont principalement sous commandement « américain », l’OTAN va devoir annoncer un prétexte qui lui permettra d’atteindre ses objectifs. Une première justification à cette seconde phase des opérations pourrait être l’inefficacité des frappes aérienne qui, dans l’histoire des 20 dernières années, ont toujours précédé une invasion terrestre. Un deuxième prétexte pourrait être la demande d’intervention terrestre demandée explicitement par les insurgés, qui sont actuellement clairement dominés par les forces loyalistes. Toujours est-il que cette opération est planifiée depuis longtemps, comme nous le montre le général U.S. W. Clark par exemple. Mais la géostratégie est aussi et surtout une histoire d’opportunités qu’il convient de prévoir à l’avance. 

    Qui dit [géo]stratégie dit objectifs à terme. Actuellement, personne ne peut dire avec certitudes quels sont les buts de cette grande opération mais on peut déjà dresser une petite liste des principales éventualités qui risquent de motiver fortement ce choix :

- Le pétrole : la Libye possède les plus grandes réserves d’Afrique et est actuellement le deuxième pays exportateur d’or noir du continent. Face à la raréfaction de celui-ci dans les années à venir, il convient donc de contrôler au plus vite ces réserves d’une importance [énergétique] capitale. Ce contrôle est d'autant plus important que le futur empire montant et concurrent des États-Unis qu'est la Chine cherche aussi à s'approvisionner en pétrole.
 
- Le piédestal vers l’Afrique : une intervention terrestre en Libye permettrait à l’OTAN et donc aux américains, par l’intermédiaire de l’AfriCom, d’avoir un « pied à terre » sur l’Afrique, qui, il faut le rappeler, est le continent le plus riche en matière première (pétrole, gaz, uranium, métaux précieux et métaux ordinaires, bois, diamant etc.). De plus, elle détient une importante « réserve » de main-d’œuvre jeune ce qui permettrait de relancer de nouvelles délocalisations dans le but de prévoir la montée en puissance et donc l’autonomie grandissante des pays asiatiques tels que la Chine, l’Inde mais aussi celle des tigres asiatiques. Notez que la Chine y a aussi un objectif qui est le développement économique de ce continent et donc la création à terme d’un nouveau marché pour les exportations chinoises.

- La stabilisation des révoltes populaires du Maghreb : les révoltes plutôt spontanées qui ont eu lieu en Tunisie et en Égypte, ont crée dans ces pays une situation de bras de fer en les réels représentants des peuples et les pions que tentent de placer l’Empire à la tête de ces pays. Il convient donc de calmer voire de mater une bonne fois pour toute ces révoltes qui ont d’une part des répercutions sur les pays arabes voisins, mais aussi et surtout des conséquences très dangereuses pour Israël surtout si Égypte, encouragée par la Libye et la Tunisie venait à mettre fin au blocus de Gaza, qui représente, il faut le savoir, une honte pour la population de ces pays majoritairement pro-palestinienne.

   Bien entendu, il est clair pour tout le monde que l’objectif humanitaire majoritairement relayé par les médias dominants n’est ou plutôt ne fut qu’un alibi bien utile pour le déclenchement de cette guerre. La géopolitique n’est pas une affaire de sentiments mais plutôt une histoire de sang-froid et de préparation. Mais le grand-public a bien droit à sa version prémachée. En vérité, tout ceci est terriblement complexe, et le manque total de transparence voulu par les services de renseignement n’aide pas beaucoup à comprendre. Seul un entrecoupement des informations et une bonne vision globale des choses peuvent nous permettre d’y voir un peu plus clair.




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Note :
(1) Obama ne souhaite pas assumer devant le peuple américain une troisième guerre terrestre en terre musulmane, surtout avec l’enlisement de la guerre en Irak et celui de la guerre en Afghanistan. L’OTAN étant principalement une organisation dirigée par les États-Unis, Obama et ses conseillers préfèrent intervenir sous le masque de cette organisation.

Le choc du réveil consciencieux

     À force de persévérance, nous allons bientôt innover un nouveau concept : la mort par la bêtise. Est-ce douloureux ? Personne ne le sait. En revanche, ce qui est sûr, c'est que si le peuple français continue sur sa voie, il finira par devenir ce qu'on voulait qu'il soit, à savoir un regroupement d'individus décérébrés à l'image des candidats, ô combien respectables, des émissions de téléréalité. Pourtant, un tel niveau ne peut être atteint collectivement ; il existe nécessairement un seuil d'autodéfense intellectuelle, qui, s'il est atteint, déclenchera une réaction de réveil consciencieux dure et violente.
     La question centrale pour les années à venir est donc,   « à quand le dring ? »

mercredi 16 mars 2011

Mise à jour du métissage culturel

     Dans ces temps de mondialisation, de nombreux pays dans le monde doivent faire face à un regroupement sur leur territoire, de plusieurs groupes ethnico-religieux aux cultures diverses et variées. Durant les années 80-90, nos élites françaises ont (voulu) nommé ceci "le métissage". En effet, rappelons qu'à cause de son ancien passé colonial, 6 à 7 millions de français d'origine maghrébine vivent aujourd'hui dans l'hexagone. Pourtant, peut-on appeler ceci du "métissage" ? Chez ces français, on peut constater deux cas de figure, certes simplificateurs mais proches de la réalité.
- Le premier cas, le plus répandu, est celui de l'individu d'origine maghrébine qui s'est totalement assimilée à la culture française : que ce soit grâce à l'ascenseur républicain, au travail ou aux amis, il s'est en quelque sorte fondu dans la masse des français non immigrés, sans pour autant renoncer à sa culture ou à sa religion d'origine. On parle donc d'assimilation et pas de métissage.
- Le second cas est celui de l'individu paumé, qui, par réaction forcée et décidée par le système global, choisit d'intégrer les rangs de la délinquance. Ce dernier est peu cultivé et adopte traits pour traits les même signes de la délinquance des grandes villes nord-américaines : de la casquette à la paire de Nike, de la violence à la pauvreté légale, tout y est identique. On nomme ceci le "melting-pot", sorte de mélange fade issue du libéralisme, et qui en définitive, produit un "truc" hybride sans nom. Voila pourquoi on peut retrouver ce genre d'individus aux Etats-Unis, pays qui comporte des noirs-américains de confession protestante, ou des latinos de confession catholique. En France, nous avons les zivas de confession "nihilo-islamo-fantasmé" mais ceux qui pensent que l'islam est la cause première de cette délinquance se mettent le doigt dans l'œil, car je vous parie que vous et moi avons la capacité en une heure d'en connaître bien plus qu'eux sur la religion coranique qu'ils prétendent pratiquer. Heureusement qu'ils ne sont pas la majorité...
     On constate toutefois un phénomène étrange de reproduction des comportements évoqués précédemment, ou du moins une certaine fascination de ces codes par de jeunes français issus de la classe moyenne, mais aussi et surtout de la "jeunesse bourgeoise", comme en témoigne Pierre Sarkozy, alias "Mosey". Ce dernier est producteur de rap. Or ce style musical est la culture ou plutôt l'inculture musicale par excellence de nos chers paumés. Car si production de culture est synonyme de conscience de soi, il serait inquiétant de penser que cette conscience se reflète dans un tel domaine musical, contrairement aux prodiges du rock ou du jazz, eux même issus, pour beaucoup d'entre eux, de communautés autrefois exclues de la "société hôte".
     Voilà ce qu'est le melting-pot voulu par nos élites : une destruction par le bas et la bêtise des cultures et des identités des différents peuples qui se font face initialement. En passant, je vous mets au défi de me trouver un véritable métissage qui a réussi entre deux peuples de taille importante, et de culture différente. Ce problème quasi-insolvable est vieux comme le monde puisqu'il suffit d'ouvrir la Bible pour retrouver l'épisode de Babel qui est la tentative d'un métissage des peuples qui échouait déjà. Aujourd'hui, le problème est bien plus pervers qu'il ne le fut autrefois dans ce mythe biblique, car en plus d'imposer un melting-pot Mac Do (pourquoi pas Halal) Nike Iphone, le système de domination en place cherche à attiser les tensions en s'appuyant sur les différences culturelles et surtout sur les différences religieuses bien réelles : l'uniformité et la perte d'identité pour plus de servilité, la diversité et la montée des tensions pour encore plus de servilité. Au mieux, nous nous dirigeons donc vers un communautarisme à anglo-saxonne, au pire vers une sorte de guerre civile à la yougoslave.
     Pourtant, avec un peu plus de pédagogie et de culture, le melting-pot et la lutte horizontale pourraient être évités mais il semble que dans les temps qui courent, "nous" foncions tel un taureau, dans le chiffon rouge qui nous est fortement agité par le torero…

dimanche 20 février 2011

Critique de la morale bourgeoise par Alain Soral

     Pour diversifier le blog, je publie désormais des vidéos que j'ai montées et recoupées pour votre plus grand intérêt consciencieux. Aujourd'hui, je publie donc une vidéo issue d'une interview d'Alain Soral par Francesco Condemi, qui traite de la morale bourgeoise.



lundi 14 février 2011

Quelques définitions alternatives

Aujourd'hui, je vous propose quelques définitions "alternatives" de termes fréquemment utilisés, qui éveilleront certainement votre "conscience intellectuelle". Notez que pour chaque définition, j'ai mis en italique le ou les mots-clés essentiels.


Communauté : regroupement d'hommes et femmes volontaires possédant au moins une caractéristique sociale commune, et qui est dirigé par une élite rarement représentative de ladite caractéristique.
 
Démocratie représentative occidentale : régime politique de domination sociale des peuples par l'oligarchie en place ; régime basé sur la propagande médiatique moderne, l'illusion du choix et le confort matériel des peuple ; il est représenté par des individus à la solde de ladite oligarchie.  
 
Droits de l'homme : alibi, basé en apparence sur le bien des hommes, qui sert de prétexte à une domination économique, militaire et culturelle des peuples par l'oligarchie.
Empire : entité qui domine par la force, la politique et la culture un environnement comprenant un centre et une périphérie plus ou moins grande dans le but de "nourrir" une oligarchie basée sur ledit centre. 
 
Guerre civile : conflit communautaire ou politique, importé par l’oligarchie pour soumettre un pays par le chaos.
 
Guerre "coalitionnelle" : moyen pour l’oligarchie de s’approprier les ressources naturelles du pays visé et/ou d'établir une base stratégique et militaire sur le sol du pays envahi.
 
Guerre totale : moyen pour l’oligarchie de se survivre ou de se renforcer par le chaos intégral.
 
Lobby : réseau composé d'hommes, d'entreprises et de communautés, qui, par l'argent ou la peur, tente d'imposer des décisions à une entité d'hommes quelconque, dans le but ne nourrir ses intérêts.
 
Média de masse : outil de propagande moderne et subtil basé sur le divertissement, le spectacle et le vide intellectuel. 
Oligarchie : petite entité composée d'hommes et de réseaux, de lobbies et de communautés, et qui contrôle, domine et dirige un ensemble d'hommes en grands nombres.
 
Politique : moyen de domination du chaos social qui repose sur le rapport de force de plusieurs réseaux en place.
 
Réseau : ensemble réel et structuré d'entités sociales ayant des liens de réciprocité et des similitudes entre eux.
 
Révolution (1) : processus visant à placer une nouvelle oligarchie "locale" plus servante envers l’oligarchie globale que la précédente, par l'intermédiaire d’une révolte populaire.
 
Révolution (2) : processus initié par une force locale dans le but d'accéder au pouvoir grâce à une révolte populaire déclenchée par cette force.
Terrorisme : moyen de domination et de répression d'un peuple par la peur instrumentalisée et voulue par l'oligarchie.

lundi 24 janvier 2011

Petit manuel de la désinformation - Première partie

    
     Avec l’avènement d’internet à l'aube de ce siècle, l’accès à l’information constitue en soit un des enjeux majeurs de notre époque. Et pourtant, parallèlement à l’augmentation de la masse d’information disponible, la désinformation dans nos médias n’a jamais été aussi importante. Un petit tour d’horizon de ce "phénomène" s’impose donc à nous pour mieux comprendre son apparence concrète et son but à terme. Nous verrons par la suite quelques moyens pour s'en prémunir, ce qui entre nous ne peut être que bénéfique. 

Ière Partie : Les procédés de bases pour la désinformation


La désinformation comme une information mensongère

     Le mensonge constitue comme on peut s'en douter la forme première de la désinformation, la plus simple à mettre en place en dehors de tout contexte. En effet, contrairement à d'autres procédés que l'on verra par la suite, elle ne nécessite aucune préparation du terrain médiatique. En outre, elle est d'autant plus simple à mettre en place qu'il n'y a aucun interlocuteur au moment de l'émission de ladite information pour rétablir la vérité. C'est pourquoi cela en fait une des méthodes les plus utilisées par les journaux télévisés : l'information passe directement du présentateur au téléspectateur qui subit par conséquent ce qu'on veut bien lui faire entendre.
     Pourtant, si on exclut les témoignages, la facilité avec laquelle un média a la possibilité d'émettre une information mensongère constitue la grande faille de ce procédé car le contrôle de la véracité de l'information est une tâche aisée pour toute personne souhaitant vérifier ses sources. Pour mieux comprendre, prenons un exemple concret :
     Comme la quasi-totalité des citoyens du monde occidental, vous pensez certainement que le président Iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé qu'il souhaitait "qu'Israël soit rayé de la carte". Petite vérification sur internet et grande surprise, les propos du président correctement traduit du persan étaient : "L’Imam disait que ce régime qui occupe Jérusalem doit disparaître de la page du temps"(1). On se trouve donc en pleine divergence avec l'affirmation relayée dans nos médias : le régime politique et idéologique Israélien et son territoire sont deux entités bien différentes. Ainsi, les pensées qui découlent de ses deux phrases sont elles aussi distinctes.
     Si de tels exemples basés sur des faits ou sur des déclarations publiques sont vérifiables sans trop d'efforts, il nous est malheureusement bien plus difficile de démanteler une information mensongère "issue" d'un témoignage car ceci présuppose d'avoir accès à la personne interrogée en supposant qu'elle dise vraie elle aussi… Ce genre de pratiques est potentiellement utilisable par les journalistes de presses car ils ne subissent aucune pression extérieure pour modifier à froid les propos recueillis. Cette vidéo  qui concerne un témoignage pour l'hebdomadaire Le Point nous montre un bel exemple de mensonge journalistique :



Les flagrants-délits représentent toujours la partie émergée de l'iceberg....
 
    
     A noter aussi qu'il arrive à certains médias de diffuser involontairement une fausse information mais quoi qu'il en soit cela remet en cause le métier même de journaliste, qui je le rappelle, à "l'obligation professionnelle" de contrôler ses sources. Toujours est-il que la diffusion d'informations mensongères constitue une forme de désinformation qui est simple à mettre en place. Pour autant, nous avons tous le devoir d'aller vérifier la véracité de chaque information qui nous parvient. On pourra, bien entendu, accorder une certaine confiance envers les médias de masse lorsqu'ils traitent de sujets secondaires n'ayant pas, par exemple, de conséquences politiques, économiques ou géopolitiques. Mais encore faut-il savoir distinguer un sujet "primaire" d'un sujet "secondaire"…

La désinformation ou l'énoncé d'une vérité parcellaire

     Après la diffusion de fausses informations, la désinformation peut apparaître sous une seconde forme : l'énoncé d'une vérité incomplète. Ceci implique qu'il ne nous est plus possible de contester la véracité de ce qui nous est dit ou montré. En revanche, la complétude de l'information est contestable.
     L'émission d'informations vraies mais partielles est un procédé largement utilisé dans le domaine médiatique. A première vue, cette méthode est incontestable et pourtant elle permet d'exercer sur les individus qu'elle atteint une forte manipulation ce qui à plus long terme permet de remodeler les pensées et les présupposés. Le mode d'emploi est simple : prenez un sujet sur lequel vous souhaitez aboutir à certaines conclusions. Ensuite, apportez seulement les informations qui vont dans le sens de votre conclusion préétablie et prenez le soin d'occulter les données qui vous dérangent. Vous obtenez une sorte d'affirmation qui, d'une certaine façon, est vraie mais qui, en même temps, est fausse et erronée.
C'est parfois aussi simple que ça ...




     Pour bien comprendre ce procédé, prenons un exemple très simple basé sur une phrase qu'on supposera vraie : "Jean-Pierre a dit qu'il ne votera jamais pour Christophe." Maintenant, supprimons les deux derniers mots de cette phrase. On obtient : " Jean-Pierre a dit qu'il ne votera jamais". Dans la première phrase, on doit comprendre que Jean-Pierre ne sera jamais du même bord politique que Christophe ou du moins que les idées de Christophe ne convaincront jamais Jean-Pierre, dans la deuxième, on en déduit que Jean-Pierre est un éternel abstentionniste ce qui entre nous n'a pas grand-chose à voir avec le sens de la phrase originale.
     Cet exemple fortement réducteur il faut l'admettre, permet de mieux s'imaginer la réalité de cette méthode. Bien qu'il puisse arriver à certains journalistes ainsi qu'à certains hommes et femmes politiques de tronquer directement une phrase issue d'un discours ou d'une interview, la plupart du temps, ce sont plutôt des images ou des commentaires concernant des faits ou des propos qui sont arrangés de telle sorte que le produit fini  qui résulte du montage fallacieux corresponde aux attentes qu'on lui avait fixées. Plus concrètement, voici un exemple qui concerne un sujet plus français, les banlieues :
      Les banlieues sont traitées assez régulièrement par les médias dominants surtout lors qu'un événement criminel "majeur" y a lieu. Ainsi, on va chercher à interviewer des résidents pour témoigner de l'agacement et du ras-le-bol qu'ils ressentent envers les délinquants. Or, avez-vous remarqué que la majorité des personnes interrogées étaient d'origine "franco-française" ou du moins "blanche" de peau ? Pourtant, de nombreux français originaires des précédentes vagues d'immigration revendiquent ouvertement leur colère envers ces délinquants. Avec cet exemple qui ne présente pourtant aucune fausse information, on espère introduire le raisonnement suivant dans la tête des individus qui ont pu voir ou entendre un reportage de ce type :
     Seuls les français "blancs" se plaignent des délinquants des banlieues donc tous les français d'origine immigrée n'ont rien a reproché aux délinquants donc ils sont tous d'accord avec leurs pratiques et donc au final les français d'origines immigrés sont tous des délinquants.
     Ce genre d'interprétation(2) peut paraître simpliste mais sachez qu'au final, c'est ce que la plupart des médias attendent de vous (pas spécialement pour ce sujet). D'ailleurs, si les exemples précédents avaient tous attraits aux médias, on retrouve aussi la vérité parcellaire dans le domaine politique, notamment au travers des discours.

La mise en relation de différents sujets

     Dans la même veine que précédemment, on trouve une autre méthode de désinformation particulièrement efficace qui consiste à mettre en relation différents sujets d’actualité dans un but précis "d'induction inconsciente" de liens logiques comme nous allons le voir. Car ne vous y trompez pas, vous la subissez tous les jours, plus encore que la deuxième méthode. Des quotidiens de presse aux journaux télévisés, en passant par la politique, elle est partout.
    Commencez donc par une petite expérience : allez faire un tour sur les sites internet des deux grands journaux français, le Monde (www.lemonde.fr) et le Figaro (www.lefigaro.fr) ; observez et mémorisez la mise en page globale des articles : il y a de grandes chances que vous ne remarquiez rien.
Laurence Ferrari n'essaierait-elle pas de nous entourlouper ?
     Pour mieux comprendre ce procédé, il est intéressant de savoir sur quel "mécanisme élémentaire" il s'appuie. Tout comme pour la vision et sa persistance rétinienne, on peut sans aucun doute affirmer qu'il existe une persistance mémorielle des mots et des images d'une part et des émotions d'autre part. Ainsi, lorsque vous lisez un texte qui traite d'une manière ou d'une autre de la mort, votre esprit se conditionne à ce thème, ce qui est normal d'une certaine façon car les émotions ne sont pas hypervolatiles. Pourtant parallèlement à cette précondition émotive, votre cerveau associe les mots-clef (ou images-clef) significatifs à ladite précondition. Par conséquent, et pour en revenir à des choses plus concrètes, lorsque vous regardez gentiment le JT de TF1 -ou de France 2- à 20 heures pétantes, vous, ou plutôt votre cerveau, ne cesse de créer des liens logiques entre primo, les mots et les images clefs et secundo, les émotions issues des différents reportages qui se suivent : à la manière du chaîne composée d'une multitudes de maillons, il se crée dans l'esprit du téléspectateur un tout enrichi d'une cohésion logique qui va l'amener à créer de nouveaux raisonnements.
     La puissance de cette méthode est grande car, en plus d'exercer sur vous un processus de désinformation, et elle est capable de modeler vos pensées. Dans un jargon plus courant, on  appelle ça de la propagande. Sans vouloir vous inquiéter un peu plus, sachez que cette technique a été théorisée par de nombreuses personnes dont un américain du nom d'Edward Bernays dans son ouvrage "Propaganda"(3) publié en 1928. L'auteur nous détaille le fonctionnement des techniques, qu'il a lui-même mises en place, qui permettent d'amener un groupe d'individus à avoir un avis ou une pensée souhaitée sur un thème, un événement, un produit ou sur une personne.
     Si vous ne comprenez toujours pas cette méthode que j'ai tenté d'expliquer un peu plus haut, allez faire un tour devant votre télé et attendez la page de pub : la publicité moderne est l'application directe de ce procédé, de manière moins subtile certes mais de façon efficace car si elle n'avait aucun effet sur nous, elle aurait vite été abandonnée. Donc la prochaine fois que vous regardez le journal télévisé de Laurence Ferrari, pensez à la page de pub d'il y a 5 minutes…

 

A suivre...




Nathan
Notes :

(1) Voici la citation exacte en persan pour ceux qui connaitraient la langue : " Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad."

(2) Voici un deuxième exemple de la méthode utilisant la vérité parcellaire et qui concerne les manifestations contre la politique Israélienne en France (comme lors de l’attaque de la flottille humanitaire). Le but de cet exemple n’est pas de savoir qui a raison entre les pro-israéliens et les pro-palestiniens mais plutôt de voir d’autres exemples de manipulation médiatico-politique et donc, de désinformation.
     Ainsi, il arrive que certains médias suivent les manifestations protestant contre le régime politique Israélien. Ainsi, ils filment ou photographient naturellement la foule composée de français de toutes origines ; d’ailleurs, il n’est pas rare de retrouver de multiples drapeaux brandis lors du cortège : drapeaux palestiniens naturellement mais aussi drapeaux français, algériens etc. Pourtant, on a pu constater, que très souvent on faisait interdire de force les drapeaux français dans les cortèges. Comment expliquer ceci ? L’analyse du raisonnement simpliste (mais espéré) qui en découle naturellement constitue un élément de réponse :
     Dans ces manifestations, on ne voit pas de drapeau français mais uniquement des drapeaux de pays arabo-musulmans donc seules les personnes d’origine "arabo-musulmanes" sont contre la politique Israélienne et donc ils sont tous antisionistes. On pourrait même rajouter : tous les arabo-musulmans sont donc antisémites... Bien entendu, ces implications sont fausses en réalité : le fait d’être contre la politique israélienne n’implique pas d’être antisionistes (c.f. l'opposition des différents parties politiques en Israël par exemple), et l’antisionisme n’a rien a voir avec l’antisémitisme.

(3) Le titre exact traduit de l'anglais est "Propaganda, Comment manipuler l'opinion en démocratie". Disponible aux éditions Zones, 2007.

 



lundi 10 janvier 2011

Les clefs d'un bon développement consciencieux

   En guise d'introduction au reste des articles à venir, j'ai décidé de vous dévoiler certains vecteurs de connaissance et de culture qui m'ont aidé à devenir un peu plus conscient de la véritable complexité de notre monde ainsi que des véritables enjeux à venir et donc d'être un peu moins naïf (ou crétin, c'est comme vous voulez). En effet, si vous avez lu le premier article du blog (auquel cas, vous avez toujours la possibilité avec la molette de votre souris de le lire…) vous devriez vous souvenir d'une phrase dans laquelle j'avais insisté sur la nécessité de se cultiver (sans aucuns pesticides rassurez-vous… [je sais, je suis lourd…]).
   Malgré l'absence de limites offertes par Blogger vis-à-vis de la taille des posts, j'ai préféré vous fournir le mode d'emploi de cette phrase dans l'article suivant plutôt que d'augmenter le nombre de lignes du post. A première vue, l'action suggérée par cette dernière peut sembler simple et pourtant les faits nous ont démontré qu'il subsiste chez de nombreuses personnes une certaine difficulté dans l'acte (de se cultiver) ou du moins dans la volonté de l'acte.
   Je vous ferais remarquer au passage que la connaissance est un privilège détenu par une certaine minorité. Ceci est d'autant plus vrai quand on parle de sujets sérieux et "primaire"(1) comme ce dont je vais tenter d'aborder avec vous par la suite(2). Mais plutôt que de tourner autour du pot, entrons dans le vif du sujet.

   Quels sont donc les vecteurs d'un bon développement consciencieux ? Tout d'abord, je tiens juste à dissiper un doute qui je le sens planait au dessous de vos têtes depuis le début de l'article : France Culture ne fais pas parti de mes vecteurs de culture (en fait, je n'ai jamais réellement écouté cette chaîne de radio donc il se peut que le contenu qu'elle renferme soit grandiose…). Mais alors, où donc chercher la connaissance et la vérité (en supposant qu'elle existe ; cf. ma première publication) pour votre "quête" à venir ?
   Selon moi, on discerne trois grands supports (que j'expliciterais plus en détail par la suite) qui sont les livres, internet (articles, vidéos etc.) et une certaine presse. Je sécherai bien les larmes des amoureux de la "téloche" mais je doute fort (jusqu'à preuve du contraire) que celle-ci soit source de réveil consciencieux (d'ailleurs vous deviez certainement vous en doutez un peu…). Je rappellerais juste à ceux qui pense que mes propos sont triviaux que je parle de source de culture au sens défini plus haut car sans lire mon article, vous vous doutiez fort que le livre ou internet par exemple, constituaient en eux une source de connaissance : il est vrai qu'en pensant à ça, j'ai un peu hésité avant de publier ce post mais je considère (sans vous prendre pour des imbéciles n'aillez crainte) que de toute façon, il ne fera pas de mal à certaine personne.
   Revenons-en à nos médias principaux : c'est bien beau d'avoir fait ma petite liste mais encore faudrait-il savoir que choisir comme dirait l'UFC (Union Française du Covoiturage je crois). C'est vrai, je n'ai pas écrit 1354 mots pour vous laisser tomber là même si dans la suite de l'article, je ne donnerai aucun nom de livre ou de périodique, aucun lien précis.
   Commençons par ordre "chronologique" (vous allez comprendre) : Comme il a peu de chance, en partant de zéro, que vous aillez un sujet précis à approfondir, il y aura donc peu de chance que vous alliez acheter (ou louer) un livre dès le départ. Par contre, à notre époque, internet permet à chaque individu d'avoir accès à une quantité phénoménale d'informations, informations qu'il reste bien entendu à trier car on y trouve tout et n'importe quoi. Il faut donc savoir où l'on met les pieds au début pour ne pas tomber sur des sites légèrement déconseillés(3)
   Ces sites aux actualités et dossiers à lire ne forment pas à eux seuls toute la richesse du web. Les documents vidéo et audios constitués d'interview, d'émissions et de documentaires se révèlent être souvent très intéressants surtout que le langage parlé est plus naturel et plus direct que le langage écrit.
   En vous imprégnant de ces informations, vous aurez ainsi des sujets qui vous interpellerons ce qui vous poussera à lire un (ou des) livre (principalement des essais) traitant du même sujet(4). Mais, ce qui prévaut pour internet vaut aussi pour la littérature, surtout de nos jours : on trouve également de tout et n'importe quoi dans les livres et le nombre de bouquins écrits par des pseudos-auteurs foisonnent en librairie (il suffit de voir le top des ventes…).
   Pour en revenir à internet, rien ne vous empêche d'aller aussi faire un tour sur les gros sites d'actualités comme les relais internet des grands quotidiens mais l'agencement et le contenu des sujets est à prendre avec des pincettes. Pour autant, si vous souhaitez vous informez sur l'avancement de la neige, rien ne vous empêche d'aller y faire un tour. Pour le reste, je vous déconseille ce genre de sites même si à la longue, on distingue assez facilement leurs "objectifs" plutôt malhonnêtes et manipulateurs en général (à la fin, ça deviens marrant tellement c'est évident et visible). Toujours avec la toile et avant de passer à la presse écrite, je vous déconseille aussi de trainer sur les forums de discussion, repères virtuels de crétins affabulateurs, psychopathes et lâches (autant dire que vous perdez votre temps…).
   Concernant la presse, rares sont les grands quotidiens ou hebdomadaires français réellement intéressants du point de vue journalistique avec un grand J car au delà de la mise en page des articles et des papiers, on retrouve (très) souvent des informations (parfois très) secondaires à la une. D'ailleurs, aussi surprenant que cela puisse paraître, la presse anglo-saxonne est généralement de meilleure qualité que la presse française : sa plus grande indépendance financière  ainsi que son recul plus important sur l'actualité font partie des causes principales à ceci. Mais sachez qu'il existe quand même quelques périodiques français qui publient de vrais articles, mais ceux-ci sont moins (souvent très peu) mis en avant (je ne nie pas qu'il existe dans nos grands quotidiens quelques articles intéressants noyés dans une masse d'informations secondaires). Toujours est-il qu'avec la presse, il existe une règle primordiale basée sur un mot : la diversité (oui c'est ça, comme dans biodiversité…). Comprenez ainsi que la vérité ne provient jamais d'un seul quotidien quel qu'il soit mais d'une multitude d'entre eux.
  
   Ainsi, nous avons donc vu les trois grands supports de connaissances (et donc de vérité) mais ayez bien deux choses en tête : d'une part, pensez bien à garder un accès constant à l'information actuelle car s'il est indispensable de ne pas délaisser les faits plus anciens, les faits récents doivent vous permettre de suivre l'évolution de notre histoire qui s'accélère de plus en plus de nos jours. D'autre part, pensez aussi à ne pas trop vous enfoncer dans la "théorie" (pas au sens rigoureux du terme) au dépit du factuel et vis-versa (même si pour ma part, je privilégierai un peu plus le factuel) car la théorie doit vous permettre de comprendre les faits, mais celle-ci est essentiellement basée sur eux (à ma connaissance, il n'existe pas de théorie générale de l'homme).
            Pour finir, j'ai bien conscience que cet article n'a pas abordé de sujet de fond mais ceci sera l'objet de ma prochaine publication (et des suivantes). De plus, vous restez peut-être sur votre faim vis-à-vis des différentes pistes à emprunter (comprenez noms de livre, de site internet etc.) mais le but de cet article n'est pas de dresser une liste de source : primo, celle-ci serait longue et secundo je vous fournirais les indications en temps voulu dans les prochains articles. Ainsi, je vous évite l'overdose qui vous découragerai de suite de continuer (malgré la présence notable d'une certaine addiction, vous n'encourez aucunes séquelles…). Enfin, je tiens à vous préciser que vous êtes (potentiellement) tous une source de connaissance et de vérité donc ne négligez pas votre réflexions, votre compréhension et votre vision du monde car chacun d'entre vous est au contact de celui-ci.


PS :
- Le prochain article devrait venir plus vite que celui-ci…
- N'hésitez pas à écrire des commentaires pour prolonger la publication ou pour manifester un désaccord.
- Si vous trouvez des fautes d'orthographes, de grammaires, d'accords, j'en passe et des meilleures, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire sur mon blog mais avant tout, prenez le temps de lire tout l'article et de le "comprendre" : je vous préfère lecteur plutôt que relecteur…

Notes :
(1) Sujets primaires à l'échelle d'une société bien entendu (je n'aborderai pas des thèmes comme l'alimentation, la respiration ou la reproduction, thèmes pourtant primaires pour l'individu…)
(2) Bien entendu vous possédez tous des connaissances plus ou moins approfondies sur votre activité professionnelle ou étudiante, sur vos passions etc. mais pour la plupart, je considère que ce sont certainement des sujets plus "secondaires" (qui font je n'en doute pas parti d'un tout).
(3) Comme vous le verrez, les sites déconseillés ne sont pas toujours ceux qu'on croit (c'est un peu ça le piège d'internet.
(4) En fait, ce que j'écris ici est certainement la démarche que vous adoptez au quotidien avant de choisir un livre quelconque  (si vous lisez bien sûr…)