C’est tellement jouissif et si inquiétant
à la fois de voir le pouvoir politico-médiatique paniquer depuis quelques temps
face à la montée en puissance de groupes et d’idées que « personne » ne maîtrise, comme
en témoignent les multiples déclarations récemment proférées sur Canal +, la
chaîne du porno, du foot et surtout de l’hyper bobo-conformité.
Dernièrement, Yann Barthès se
présentant substantiellement comme un subversif avec son Petit Journal, n’a pas
trouvé mieux à faire que de s’excuser face caméra au nom de toute la chaîne pour la quenelle –
réellement subversive elle – commise par un spectateur de l’émission. Cherchez
l’erreur…
Encore mieux ! Aujourd’hui, Myriam
Leroy, la pseudo-humoriste et chroniqueuse du vendredi dans la Nouvelle
Édition a passé plus de deux minutes soit la totalité de son temps de
parole à
déblatérer un ramassis d’immondicités d’une drôlerie infinie contre
Dieudonné, l’horrible
antisémite franco-camerounais dont la quenelle, geste ô combien
profond… et
rattaché au salut nazi, est le signe de ralliement !... Espérons pour
elle
qu’elle est bien payée pour nous pondre ces commandes venues de loin !
De
haut surtout !…
Cette dialectique fumeuse qui
consiste à penser que l’acharnement sur une des cibles prioritaires du pouvoir (gouvernement,
média, CRIF…) et synonyme d'acte transgressif devient difficilement
compréhensible et ne peut s’expliquer que par le sentiment de panique qui gagne
cette pseudo-élite. Vous l’aurez compris, Dieudonné n’est pas le centre du
problème mais un des multiples révélateurs qui nous permet de comprendre à quel
point tout ce petit monde, à force de consanguinité et d’isolement face au réel,
court espérons-le à sa perte. Une sorte de chien enragé qui se sentant menacé,
trouve dans l’agressivité sa dernière arme…
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