lundi 9 décembre 2013

Aparté sud-africain

  Parce que derrière l'homme mythifié à raison pour son parcours personnel se dresse une triste et dure réalité sud-africaine qui ne saurait se cacher derrière quelques rares exemples de réussites individuelles. Au-delà du symbolique, la situation économique, sociale, sécuritaire et sanitaire de l’Afrique du Sud est devenue un véritable désastre conférant aux animaux sauvages des nombreux parcs nationaux une vie certainement plus paisible que celles des sud-africains eux-mêmes.
 
  Parce qu’en plus d’être une des finalités de l’idéologie mondialiste visant à dissoudre les peuples dans une soupe tiède et mercantile, les sociétés métissées sont rarement synonymes de réussite. A trop s’en approcher, l’arc-en-ciel sud-africain finit par disparaître pour faire place à une mosaïque ethnico-raciale faite de verre brisé…

  Parce qu’avant de penser que les races n’existent pas, tout antiracisme conséquent devrait en premier lieu aboutir au fait que le monopole de la bêtise n’est détenu par personne et donc par aucune race. Si la ségrégation raciale mise en place par l’élite blanche afrikaner prenait sa source dans un sentiment de supériorité absurde étayée par une domination bien réelle, la nouvelle élite « noire » au pouvoir n’a pas grand-chose de mieux à envier à leurs anciens geôliers.

  Parce qu’enfin, si Mandela n’était pas ce qu’il est devenu malgré lui à savoir une sorte de caution politico-morale pour tout et rien à la fois mais plutôt une véritable source d’inspiration pour les français, la France connaîtrait une évolution fulgurante de sa situation due aux millions de combattants – politiques et apolitiques – qui mettraient ainsi leur vie au premier comme au second sens du terme au service de leurs idées du Bien, du Beau et du Vrai. Force est de constater que ce n’est malheureusement pas le cas…

  Parce qu’en toute fin, l’Afrique du Sud et la France étant séparées par plus de neuf-mille kilomètres, cet aparté sur l’Afrique du Sud et son ancien leader prend fin ici.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire