Les usines mécanistes de la
bien-pensance française, arrogantes et hypocrites, tournent à bloc ! Les
fûts de moraline qui rempliront des munitions par milliers débordent des
entrepôts en attendant leur distribution gratuite aux petits soldats prêts à
mitrailler l’ennemi jusqu’à ce qu’il glougloute par tous les trous de ce
liquide visqueux et sale. Les généraux sont servis eux-aussi ! Ils boivent
jusqu’à plus soif, attrapant cette jaunisse d’un genre nouveau qui finit par
leur faire dégueuler le lot entier sur la table des discussions filmées. On y
sent la fin, la leur qu’ils présagent certainement. Alors les usines redoublent
d’efforts. Les courroies grincent ; les engrenages claquent et l’un après
l’autre, ils commencent à céder. Céder sous le poids de la laideur et du faux grandissant.
Boum !...
La production cesse pour laisser
place aux putrides marécages ; ceux où personne n’ose encore s’aventurer
de peur d’y rester, embourbé puis noyé sous les litres de moraline fraichement
déversée là. On les recouvre de terre battue pour lesquelles on aura concassé
par centaines des briques issues de murs en ruine. Des murs qui jadis, formaient
les dernières résidences luxueuses des généraux qui ont fui, motivés par leur
indécente lâcheté. L’ennemi des troupes, victorieux malgré la douleur hypocrite,
se montre clément avec les bataillons de petits soldats. Aucune vengeance
inutile ! Seule la réconciliation dans l’unicité du Vrai importe désormais,
loin de la bien-pensance dissoute dans sa propre puanteur. Il devient impératif
de rattraper le temps perdu par chacun à se battre pour ou contre la vaine
cause. La communion dans le Bien, le Beau, le Vrai ne peut attendre ! La vraie
vie doit commencer.
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