mercredi 6 mars 2013

Dernier hommage pour un Homme

    N’en déplaise à un certain nombre de connards ici et là, un Homme, un vrai vient de disparaître. Hugo Chavez était l’antithèse de nos énarques et Cie telle la merde molle Hollande ou la merde dure Mélenchon. La Politique, celle avec un grand P, bien trop souvent méprisée ici en France et partout ailleurs est avant tout un combat viril et Hugo Chavez l’aura démontré parfaitement en n’hésitant pas à risquer sa vie – physiquement – pour faire triompher son idéal ; chose impensable pour nos professionnels de la politique – « petit pet » – entourés de vingt gardes du corps :

« Trop de risque d’encaisser un éclat lointain de tarte à la crème !... »

    Au-delà de la devise – républicaine – française un peu creu-creuse et surtout franc-mac sur les bords – n’est-ce pas Mélichon ? – le Venezuela au travers de Chavez a su montrer que la liberté ne se résumait pas qu’à la liberté de consommer mais aussi et surtout à la liberté de l’esprit, maître du corps et de lui-même. Et puis, en replaçant la Nation – grand N… – au centre du Politique c’est un bras d’Honneur – grand H… – qu’il envoie à toutes nos sociétés post-modernes ; sociétés vidées de leur substance, et donc de leur chefs. Pam !
    En fait, Hugo Chavez agit sur terre comme au ciel à la manière d’un miroir double. Le premier pour ceux qui se « battent » pour le Bien, le Beau, le Vrai en étant un modèle incontestable de l’incarnation du Politique. Le second pour tous ces hommes et femmes – « fiottes-étrons » conviendrait mieux – qui officiellement nous dirigent en révélant avec clarté leur côté grotesque, lâche et méprisable. 
    Est-ce le destin de la France d’être guidée par des principes sataniques, sorte de voie vers la décadence où laid et Beau, mal et Bien et Vrai et faux sont inversés ? Nul ne le sait. Quoiqu’il en soit, cela ne doit pas nous empêcher de nous battre, modestement certes, pour nous-même et nos proches voire pour tous c’est-à-dire pour la France, comme un certain Hugo Chavez l’eut fait pour son pays, sa patrie, le Venezuela.


Qu’il repose en paix.

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