Il est dimanche, les cloches sonnent depuis la cathédrale ô combien majestueuse, dressée là, bienveillante. Ces cloches dont le son pénètre au plus profond de mon être me rappellent à quel point notre monde s’est désenchanté. Tout est plat. Tout est rien. Pas vide : rien. Le néant quoi. Forcément, la futilité marchande, on sent de suite que c’est pas très consistant. Tout plein d’épaississants, de colorants et tout… Alors voilà… le gogo qui change sa caisse ou son téléphone tous les ans, pour le coup, il aime à s’empiffrer de cette saloperie… il s’en fout partout, comme un porc… ça déborde ! ça gicle !… Plus rien !... Il en demande ! en redemande ! encore… déprimé… excité !… satisfait... plus faim… jusqu’à quand ?... La mort ? La retraite ? Pas plus en tout cas.
En définitive, au gogo, si on lui enlève l’avoir pour l’avoir ou l’avoir pour l’être, il lui reste plus rien. Zéro moins zéro égal zéro… bien connu… Être, croire, savoir ? Jamais ! Bidon ! Old-fashioned ! Ceci dit, c’est pas sa faute au gogo. Son monde, sa cage qui autrefois laissait paraître, transparaître même le dehors, s’est vue opacifier. Désormais, ce n'est plus qu’un miroir à l’intérieur. Le gogo au gogo. L’homme pour l’homme… Il se complaît à s’observer, lui et son double… son téléphone… sa caisse. Petit garçon deviendra grand. Fini les bisous sur le miroir. Normalement…
Normalement.
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