Le Médaillon
Médaillon argenté schizophrène et pesant,
Retourné chaque soir dès que l’ennui prend place,
C’est d’un mouvement régulier hypnotisant
La foule qu’il trouve chaque fois sa grâce.
Objet unique relayant sur la touche,
Tout individu conscient qui de sa main
Aurait mis fin au va-et-vient, et de sa bouche,
Aurait présenté un possible lendemain.
Mais tout mouvement prend fin car sans aide supérieure,
Le médaillon qui semblait si loin, si distant,
Se frotte à la foule et vit ses dernières heures,
Chutant à jamais dans les abysses du temps.
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