lundi 12 mars 2012

Comparons la mort

     A titre de comparaison avec la situation actuelle syrienne, il serait bien de rappeler que les bombardements alliés (américain et anglais) pour libérer la France le seul jour du 26 mai 1944 ont fait 200 morts à Chambéry, 1000 morts à Lyon, 400 morts à Nice, 912 morts à Saint-Étienne et d'autres centaines de victimes dans d'autres villes (chiffres concernant la population civile).
     Pour enfoncer le clou, on pourrais rajouter que le seul bombardement de Dresde a fait plus de 300000 victimes civiles en trois jours, pour un bénéfice tactique quasi-nul et que les deux bombes lâchées sur Hiroshima et Nagasaki ont tué en une fraction de secondes près de 150000 personnes (sans compter les morts à retardement) dans le seul but d'impressionner l'URSS alors que l'Empire du Japon était déjà à l'agonie.
     Alors pour la libération de Homs, pourquoi montrer du doigt les victimes collatérales, certes terribles et réductibles, mais inévitables, des bombardements de l'armée syrienne sur les bastions « terroristes » alors que le nombre de victimes dues aux attaques incessantes de ces mêmes groupes armés venus et armés de l'extérieur* sont sans commune mesure avec les bombardements précédemment cités ?


* D'ailleurs, d'où sortent les officiers français récemment capturés en Syrie …

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